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  • LES FORMATS DE FILMS

    Pour s'y retrouver...

     
    Voici ici présentés un texte et des illustrations expliquant brièvement quels sont les principaux formats d'images retrouvés au cinéma et dans le domaine télévisuel. Au cinéma, les proportions d'un format d'image s'expriment de la manière suivante : x.xx :1. Ainsi, un film ayant un format d'image de 2.35:1 présentera une image dont la largeur est 2.35 fois plus grande que sa hauteur (la hauteur étant exprimée par le 1). Dans le domaine télévisuel, les proportions des formats d'écrans s'expriment différemment. On parlera de 4:3 pour un téléviseur conventionnel et de 16:9 pour un téléviseur à écran large (tels les téléviseurs haute définition).


    Le cinéma 1890-1927

     
    Le premier format utilisé au cinéma fut le 1.33:1, le format du cinéma muet. On le doit surtout à Thomas Edison qui, dans les années 1910, fit réduire la pellicule 70 mm de George Eastman à 35 mm. Jusqu'en 1927, il s'agissait du format standard. Par exemple, tous les grands classiques de Charlie Chaplin de l'époque Mutual ont été tournés dans ce format .

    Academy 1.33:1

     Le cinéma 1927-1953

     
    Le format d'image le plus utilisé au cinéma de 1927 à 1953 fut le 1.37:1. Que s'est-il donc passé en 1927 pour qu'on en vienne à modifier le standard de l'industrie? Le cinéma parlant! Plus d'espace était nécessaire pour laisser de la place pour la bande son optique. C'est au début des années 30 que l'AMPAS, mieux connue sous le nom de Academy of Motion Pictures and Arts and Sciences, a officiellement reconnu ce format comme étant le standard de l'industrie. Plusieurs classiques du cinéma ont été filmés en Academy, citons les films: Gone with the Wind et Citizen Kane, par exemple.
    Bien que ce format d'image fut le plus utilisé, quelques tentatives de formats plus panoramiques, c'est-à-dire plus larges, furent employés pour quelques films mais sans véritable succès.



    Academy 1.37:1

     

     Le cinéma 1953 à nos jours

     
    Au début des années 1950, la télévision est devenue populaire aux États-Unis. Le format d'image adopté par celle-ci fut le 1.33:1. En fait, la télévison s'est inspirée des normes du format d'image du cinéma pour définir ses propres standards. L'industrie du cinéma, inquiétée par l'arrivée de la télévison, a commencé à proposer aux cinéphiles des films dans des formats d'images plus larges, plus panoramiques. Les studios Fox ont été les premiers des Majors à amorcer cette évolution en 1953 avec le CinemaScope. Les films présentés dans ce format avaient initiallement comme format d'image 2.55:1. Le CinemaScope est revenu très vite, dès le milieu des années 1950 aux perforations standard, abandonnant la perforation CS1870 (Fox Hole), ce qui a ramené le cadre au rapport 2.35:1. Il y eut en définitive assez peu de films tournés en 2,55:1 et l'échec du CinemaScope mort né n'a pas permis de pérenniser le format. Le réseau mondial des exploitants n'a pas suivi le son magnétique, il a fallu très vite revenir au son optique, quelquefois codé en Perspecta (fausse stéréo à aiguillage du son vers des groupes d'enceintes par un signal de commande dans la piste). Quand Panavision s'est lancé dans la prise de vue (ils faisaient d'abord des optiques de projection,) il s'est rallié à la perforation standard : la cause était déjà entendue et le CinemaScope était en 2.35:1 et l'est resté pendant 15 ans. En 1953, aux États-Unis, cinq films ont été offerts en format panoramique. En 1954, environ une quarantaine et en 1955, plus de 100. Deux formats d'images panoramiques se sont établis comme standard dans l'industrie du cinéma aux États-Unis de 1953 à nos jours : e 1.85:1 communément appelé Academy Flat et le 2.35 :1, appelé Academy Scope. Voyons quels sont les formats d'images panoramiques les plus communs.


    Cinérama

     
    Ce format fut utilisé au cours des années '50 et au début des années '60 . Développé par Fred Waller du studio Paramount, le premier film présenté dans ce format fut This is Cinerama en 1952. Contrairement à ce qui était parfois cru, le Cinérama n'était pas au rapport 3:1 : chaque image fait 50° de large sur 55° de haut, avec 2° de recouvrement, soit 146x55° ou 2:65:1, soit plus étroit (!) que le Camera65 / Ultrapanavision. Ce procédé necessitait l'emploi de trois caméras lors du tournage et trois caméras lors de la projection. L'écran était courbé. L'effet panoramique était impressionnant mais à quel prix? Les problèmes de désynchronisation et la complexité du procédé ont eu raison de celui-ci.

    Cinérama 2.65:1

     

     MGM Camera 65, Ultra-Panavision 70

     
    Ces procédés de tournage permettaient d'obtenir un format d'image de 2.76:1. Ces procédés utilisaient l'anamorphose. Nous comptons environ une dizaine de film tournés dans ce format. Citons Battle of the Bulge, The Fall of the Roman Empire, The Greatest Story Ever Told, It's a Mad Mad Mad Mad World et Mutiny on the Bounty.


    MGM Camera 65 2.76:1

     

     CinemaScope


    Le CinemaScope est considéré comme étant le format dit "widescreen" qui a réellement lancé la tendance cinématographique vers des formats d'images larges. Ce format fut utilisé pour la première fois par Fox en 1953 avec le film The Robe, de Henry Koster. Une objectif anamorphique est utilisée lors du tournage, celle-ci comprime l'image dans sa largeur. Lors de la projection du film en salle, un objectif anamorphique est utilisée sur le projecteur, rétablissant ainsi les justes proportions de l'image.
    C'est le professeur Henri Chrétien qui développa ce procédé d'anamorphose au cours des années 1920, seuls quelques documentaires furent réalisés. Fox acheta le brevet de cette invention et nomma celle-ci le CinemaScope. Le succès commercial de ce procédé entraîna l'apparition de procédés rivaux développés par les autres studios tel le WarnerScope, le Superscope.
    Attention! Le Techniscope est un faux concurrent : il s'agit de 35mm non anamorphosé à la prise de vue, dans un cadre 2p au lieu de 4p, étiré sur les copies en cadre 4p et désanamorphosé à la projection. Avantage : pas de location d'optique scope, pas de distortions propres aux anamorphoseurs. Le problème est que la surface de négatif est deux fois plus faible, ce qui occasionne beaucoup de grain.
    Populaire pendant une dizaine d'années, le CinemaScope n'est pratiquement plus utilisé depuis 1965. 20,000 Leagues Under the Sea, A Star Is Born et Brigadoon ont été filmés dans ce format.

     

    Cinémascope 2.55:1

     

    Academy Scope, Panavision


    Un des deux formats les plus populaires au cinéma. Incorrectement appelé scope, il faut en fait parler de Panavision. Tout comme le CinemaScope, ce système utilise l'anamorphose. L'image finale a un format de 2.35:1. On entend aussi parler de ce format sous le terme Academy Scope. Ce terme est générique et définit en fait des procédés cinématographiques de plus de 1.85:1 et utilisant l'anamorphose. Le nombre de film filmés dans ce format est innombrable. Citons; Alien, Chinatown, Entrapment et Gandhi.


    Panavision 2.35:1

     

    Super Panavision 70


    Aussi connu sous les noms de Panavision 70, Super Panavision, Panavision, Process Lenses by Panavision et Panavision Super 70, ce dernier donnait sur pellicule 70 mm un format d'image de 2.20:1. Mais attention, il s'agit en fait en fait de gonflage de pellicule 35mm, le 2.35:1 y est alors recadré au format 2.20:1. Le Super Panavision 70 a été développé pour concurrencer le TODD-AO, un autre procédé cinématographique donnant un format d'image large (ratio variable). My Fair Lady, Exodus, et Grand Prix sont des exemples de l'utilisation du procédé Panavision 70.

    Super Panavision 70

     

    Academy Flat, Panavision


    Le 1.85:1 est le format d'image le plus courant dans l'industrie cinématograhique. Ce format est communément appelé Academy Flat ou spherical. La quasi totalité des films tournés dans un format de 1.85:1 sont faits sur pellicule 35mm. La pellicule 35mm ayant un format de 4 sur 3 (1.33:1), le réalisateur peut choisir de faire une cache de la pellicule lors du tournage (hard matte), évitant ainsi que le format d'image de son film soit modifié lors de la présentation en salle. L'autre choix qu'un réalisateur a est de tenir compte, dans le viseur de sa caméra, du format d'image final. En salle sera alors présentée la version 1.85:1 tandis que la version vidéo pourra être présentée commeune version pleine pellicule 35mm (4:3). Le problème avec cette technique est que si le réalisateur a composé son image pour un format 1.85:1, celle-ci pourra ne pas avoir le même impact en plein écran (4:3). Un gros plan sur visage deviendra alors un plan sur le visage et le bas du corps.

     

    Academy Flat 1.85:1

     

    Les formats dans le domaine télévisuel


    Tel que nous l'avons mentionné ci-dessus, l'industrie de la télévision a utilisé les normes du format standard du cinéma pour définir ses propres normes. Les téléviseurs conventionnels ont pour format d'image 1.33:1, un format très semblable à l'Academy qui est de 1.37:1. Pourquoi 1.33:1? Car la diagonalr de ce format de 4 sur 3 (4:3). L'industrie de la télévison, à l'époque, désirait un chiffre rond, la diagonale du format 1:37:1 ne donnait pas un chiffre facilement mémorisable. Notons que dans le domaine télévisuel, les formats d'écran sont nommés différemment. Ainsi le 1.33:1 est communément appelé 4:3, tandis que le 1.77:1 est communément appelé le 16:9.
    Le format de téléviseur le plus courant est le 4:3, il s'agit encore et toujours du même format qui est utilisé au début de l'ère de la télévison à la fin des années 40, début des années 50.



    Depuis peu, un autre type de téléviseur a fait son apparition sur le marché. Les téléviseurs à écrans larges ou haute définiton. Depuis longtemps, l'industrie de la télévision cherchait à se renouveler, le standard NTSC n'étant tout simplement plus assez performant. Il a fallu de nombreuses années afin que les conglomérats impliqués dans le domaine télévisuel s'entendent sur un format et les normes de diffusion.
    Ce type de téléviseur a pour format d'écran 16:9. Pourquoi a-t-on choisi ce format? Deux raisons majeures expliquent ce choix. Premièrement, 16:9 est un multiple exact de 4:3 (4/3 X 4/3= 16/9), ce qui garantit à ce format une certaine compatibilité avec le format conventionel. Deuxièmement, ce format (1.77:1) est très proche du format cinématographique le plus utilisé: le 1.85:1.

    Téléviseur conventionel 4:3

    téléviseur écran large haute-définition 16:9

    Du cinéma à la télévision


    Comme vous pouvez le constater, les films peuvent être tournés dans une variété de formats tandis que les deux types de téléviseurs ont des formats d'écran fixe.

    ***

    Le point


    Dans la première partie de ce dossier, nous avons discuté des principaux formats d'image, tant pour la télévision que pour le cinéma. Nous savons maintenant que les films peuvent être tournés dans une variété de formats d'image. Examinons attentivement les différentes manières d'offrir ces formats d'image sur un téléviseur dont le format d'écran, lui, est limité à deux formats: 4:3 ou 16:9.

    Quand rien n'est perdu...


    Nous savons que le format des téléviseurs conventionnels est de 4:3 (ou en fait de 1.33:1). Les films sont pourtant tournés dans des formats d'image variant énormément.
    Pour la plupart des films tournés avant les années 1950, cela ne pose aucun problème puisque que la majorité était filmée dans un format de 1.37:1 ou de 1.33:1, un téléviseur conventionnel présentant un format d'écran de 1.33:1 (4:3). La différence est marginale ou nulle dans le cas du format 1.33:1. En voici un exemple tiré du film Les enfants du Paradis de Marcel Carné, film qui a été tourné dans un format d'image de 1.37:1.

    Téléviseur conventionel 4:3

    Photo Enfants du paradis

    Comme vous le voyez, les deux formats sont pratiquement identiques. Vue sur téléviseur 4:3 aucune portion de l'image ne sera perdue.
    Présenté sur un téléviseur à écran large dont le format est 16:9, des barres grises (ou noires) seront générées par le téléviseur sur les côtés gauche et droit, afin de combler la partie de l'écran non utilisée.

     

    Photo Enfants du paradis

    Pan & Scan


    Dans le cas d'un film tourné dans un format plus large que le 1.33:1, tel le Panavision de 2.35:1, des problèmes se posent puisque le film et l'écran d'un téléviseur conventionnel n'ont pas la même diagonale. Une technique pour remédier à ceci est le Pan & Scan (ou cadrage et balayage). L'idée est simple; il suffit de tronquer l'image d'un film jusqu'au moment ou les proportions d'un écran de télévision conventionnel soit atteintes. Il va sans dire que cette méthode est considérée par plusieurs comme une altération injustifiée de la vision du réalisateur ou directeur photo.
    Voyez les deux exemples ci-dessous: l'exemple du haut est tiré du film The Professional, tourné en format 2.35:1 (Technovision). L'exemple du bas présente un extrait du film Blade Runner vu dans son format d'image original 2.35:1 (Panavision).

    Photo leon

    Photo leon

    Photo blade runner

    Photo blade runner 2

    Comme vous pouvez le constater, des éléments majeurs de l'image ont été perdus dans les versions Pan & Scan, rendant cette technique de présentation vidéo peu recommendable.
    En plus d'altérer la vision cinématographique de réalisateur ou directeur photo, cette technique a des effets pervers. D'abord, le dynamisme propre à des formats d'image larges (Panavision, CinémaScope) est perdu, cet effet de panorama imitant la vue humaine n'existe plus. Certains transferts, une fois en Pan & Scan, doivent carrément être réédités au montage tant d'éléments sont tronqués.
    Quelques réalisateurs n'ont jamais été très confortables avec cette technique. Notons le cas de Woody Allen qui a toujours refusé que son film "Manhattan" soit présenté en version Pan & Scan. Sydney Pollack a, lui, déjà poursuivi un télédiffuseur qui avait présenté son film Three Days of the Condor (1975) en Pan & Scan.
    Certains réalisateurs, pour leur part, supervisent les transferts Pan & Scan, s'assurant ainsi que les éléments essentiels soient convenablement présentés.


    Letterboxing (transfert 4:3) et anamorphose (transfert 16:9)


    Heureusement, il existe des moyens pour pouvoir apprécier une oeuvre cinématographique dans toute son intégralité. Nous parlerons alors de transfert letterbox ou anamorphosé.
    Voyons comment s'effectue un transfert letterbox (transfert 4:3). Supposons un film tourné dans un format d'image de 1.85:1 que nous voudrions offrir sur un support vidéo. Le format du film étant large, il faudrait trouver un moyen de présenter l'intégralité de l'image en gardant en tête que les formats d'écran dans le monde télévisuel sont de 4:3 ou de 16:9. La solution? Combler la portion d'écran non utilisée par des barres noires jusqu'au moment d'obtenir un format 4:3.
    Prenons pour exemple les trois images présentées ci-dessous tirées du film Brazil. La première image est un exemple de ce qui peut être vu au cinéma , une image présentée dans un format de 1.85:1. La deuxième image est celle que vous verrez sur un téléviseur 4:3 si le transfert est Pan & Scan. On constate alors qu'une partie de l'image est tronquée afin d'être dans les limites du ratio. Enfin, un transfert letterbox (transfert 4:3) tel que vu sur un téléviseur 4:3, vous remarquerez que rien de l'image vue au cinéma n'est perdu.

    Photo brazil 1

    Photo brazil 2

    Photo brazil 3


    Vu sur un téléviseur de format 16:9, un transfert letterbox (transfert 4:3) ne remplira pas l'écran. Les téléviseurs 16:9 ont toutefois un mode qui permet d'effectuer un zoom sur l'image. Ce mode est communément appelé Expanded ou Theater mode. Sur la première image, un transfert letterbox tel que vu sur un téléviseur 16:9 et sur la deuxième image, le même transfert, mais cette fois en mode Expanded. Si l'image remplit l'écran en mode Expanded, cela ne se fait pas sans désavantages. Une perte de définition de l'image sera visible car le mode Expanded n'est qu'un grossissement.

    Photo brazil 4

    Photo brazil 5


    C'est sur les laserdiscs que sont apparus les premiers transferts letterbox au milieu des années 1980. Quelques studios, dont Fox et Universal, ont commencé à offrir des transferts letterbox en format VHS au cours des années 1990. En DVD, disponibles depuis le printemps 1997 en Amérique de Nord, les transferts présentant le format d'image original sont la norme.
    Cependant, le letterbox a quelques défauts. Le plus évident de ceux-ci est qu'une partie importante de l'espace disponible sur le support vidéo est utilisée pour afficher des barres noires, toute la résolution n'étant pas pleinement utilisée.

    Il est possible de présenter un film dans son format d'image original en utilisant toute la résolution possible du DVD. Cette technique se nomme l'anamorphose.



    Les autres techniques


    Outre le Pan & Scan et les transferts présentant l'intégralité de l'image (letterbox ou anamorphosé), d'autres techniques peuvent être utilisées pour présenter une image de format panoramique sur un écran dont le format est de 4:3. Une de celles-ci est la suppression des masques et un recadrage horizontal, une technique surtout utilisée lorsqu'un film est tourné en Super 35. Lorsque ce format de pellicule est utilisé, le cadreur ou directeur photo cadre en fonction d'un format d'image scope ou flat (2.35:1 ou 1.85:1). Toutefois, lorsqu'un transfert 4:3 est fait, les masques sont retirés. En fait, il faut savoir qu'à la prise de vue, l'image est composée dans un cadre "combiné" où l'on tient compte de deux formats de projection, si ce n'est trois. Dans la plupart des productions, et ce encore actuellement, afin de sauver des coùts en post-production, le cadreur (et rarement le réalisateur) compose une image où il tient compte du 1.33:1 et du 1.85:1, par exemple. (on installe un masque transparent dans la visée de la caméra qui combine les différents formats, d'où un nombre souvent effarant de lignes pointillées et pleines sur le retour vidéo. D'un point de vue artistique cela explique que depuis quelques années, l'action se situe au centre de l'écran. De ce fait, on retrouve sur les bords de cadre une information qu'on peut laisser tomber sans que cela nuise à l'action. On remarquera aussi que les hauteurs de cadre en souffrent. Dans un film projeté au format de 1.85:1, l'espace au dessus des têtes est moindre que sur la même image diffusée en 1.33:1.

    L'exemple ci-dessous est tiré du film Dogma et vous donne un aperçu de cette technique. D'abord, l'image telle que vue au cinéma en format 2.35:1 et l'image telle que vue sur le transfert plein écran 4:3 du film.

    Photo Dogma



    Un autre moyen de présenter une image panoramique sur un écran de format 4:3 est la recomposition de l'image électroniquement. Cette technique a été utilisée pour le film A Bug's Life. Lorsque le transfert 4:3 plein écran du film fut préparé, l'image a carrémment été recomposée. Dans l'exemple ci-dessous, vous verrez que le personnage de droite a été rapproché de celui de gauche. Aucun élément important de l'image n'ést tronqué. A Bug's Life est le seul exemple de film ou cette technique de transfert plein écran fut utilisée. Bien évidemment, seulement un film dont les images ont été générées numériquement peut être adapté à ce type de transfert.

    Photo Dogma 2

    Photo a bug's life 1

    Photo a bug's life 2

     

    Un long chemin?


    Si pour les passionnés de DVD un transfert présentant un film dans son format d'image original est normal, il n'en va pas ainsi de tous. Un important travail d'éducation reste à faire auprès du grand public. Vous seriez surpris des réactions de gens qui, visionnant un transfert panoramique, sont agacés par les barres noires, plusieurs ayant l'impression de ne pas profiter entièrement de leur téléviseur. Certes, un transfert panoramique n'occupe pas tout l'écran d'un téléviseur 4:3, mais l'intégralité de l'image est conservée.
    Il faut souligner le travail d'éducation fait par quelques studios, dont MGM et Fox qui, images à l'appui, expliquent sur leurs produits vidéo widescreen l'avantage de ce type de transfert.
    L'avènement de la télévision haute définition, dont le format d'écran est 16:9, un format beaucoup plus près de ceux utilisés au cinéma, amenuisera cette impression de ne pas profiter de son matériel au maximum. Cependant, d'ici le moment ou les téléviseurs 16:9 seront la norme, il doit être encore souvent expliqué ce que donne de plus un transfert panoramique.



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